L’investissement dans le vin est une solution efficace pour constituer un patrimoine durable. Tout le monde, particuliers et entreprises, peut investir dans le domaine en respectant les conditions et les réglementations en vigueur. Toutefois, il existe différentes méthodes pour investir et profiter d’une bonne rentabilité tout au long du projet.
L’achat de bouteilles
Aussi simple qu’il soit, l’investissement dans le vin peut commencer par l’acquisition de bouteilles de vin auprès des viticulteurs ou des revendeurs. Vous pouvez également vous en procurer auprès des particuliers, des sites internet ou lors des ventes aux enchères. Ce type d’investissement nécessite donc une bonne connaissance sur les types de vins et leur prix sur le marché. En revanche, la tâche peut être fastidieuse avec les démarches pour dénicher les meilleurs produits rentables.
Cependant, l’acquisition de bouteilles de vins pour l’investir implique naturellement la conservation des bouteilles avant la commercialisation. Vous devriez être capable d’utiliser les méthodes de conservation de vin (température, humidité…) afin d’éviter l’oxydation des vins et pour ne pas altérer leur qualité. Les coûts reliés à la conservation des bouteilles de vin peuvent constituer une somme importante pour les investisseurs. À ne pas négliger au début du projet.
Si vous entreposez vos bouteilles dans votre maison, il faudra aussi envisager de réexaminer les clauses de votre assurance immobilière pour pouvoir être indemnisé en cas de sinistre. Le recours à des services de stockage peut également être envisagé, pour un montant allant de 1 à 5 euros par an par bouteille. Par ailleurs, vous pouvez tenter de vous procurer des vins jeunes en primeur qui vous épargnent les bouteilles dans un premier temps et vous permettent de bénéficier d’un prix intéressant.
Les caves d’investissement
Savez-vous qu’il est possible de vous procurer des bouteilles de vins et de les confier à des sociétés de gestion de cave ? C’est un moyen de bien démarrer le projet si vous n’aviez pas les compétences ou l’espace disponible pour stocker votre vin. La gestion s’accompagne de nombreux avantages tels que
- Les conseils des experts dans le métier,
- L’information en temps réel sur les profits réalisés,
- La simplification de la tâche au niveau de la livraison et de la revente des produits…
De plus en plus d’acteurs se lancent dans la gestion de patrimoine tel que le vin et proposent des assurances pour rassurer ses clients. Par contre, ce type d’investissement nécessite un budget assez conséquent.
Les fonds d’investissement spécialisés dans le vin
Le principe est assez simple, vous n’aviez pas à investir dans l’achat de bouteille ou de fût de vin, ni de la conserver chez un gestionnaire, l’investissement se fait sous forme de fonds commun de placement. Il s’agit de devenir actionnaire dans une société de vin et de profiter des bénéfices en même temps que la société. Les rendements espérés sont assez élevés compte tenu d’un marché qui est jusque-là relativement haussier.
Les vins sont généralement sélectionnés par la société en se basant sur des critères spécifiques. Et les prix de négociations sont déterminés à partir d’indice fiable du marché comme le Live-Ex. En revanche, il n’existe qu’un seul fonds d’investissement agréé par l’AMF en France : Uzès Grands Crus. Vous pouvez aussi choisir le fonds luxembourgeois Nobles Crus qui est très connu dans le domaine. Le montant minimum pour l’investissement est fixé à 30 000 euros.
En outre, certaines plateformes sur Internet proposent d’investir dans le vin par le biais du crowdfunding, c’est-à-dire du financement participatif. Ainsi, vous pouvez pour un ticket d’entrée relativement bas, accéder au capital d’entreprise exerçant dans le secteur viticole et devenir un véritable actionnaire.
Investissement dans les propriétés viticoles
Ce dernier type d’investissement consiste à acquérir directement une parcelle de terrain pour la culture de vigne. Les fonds sont assez élevés si vous décidiez de vous lancer seul dans le projet, d’où l’intérêt de rejoindre un groupement foncier viticole (GFV). Par l’intermédiaire du GFV, les investisseurs détiennent donc un domaine viticole et l’exploitation est confiée à un exploitant indépendant qui possède une expertise dans le domaine.